Examens subis
Remarque importante, n’étant pas de formation médicale, je me base sur les information que j’ai reçues lors des différents examens ou tests. Ces petites précisions quant aux tests me permettent de ne pas chaque fois rappeler dans le récit de mon parcours les différentes significations.
Voici donc la liste non exhaustive des différents examens que j’ai subis depuis 2003, avant que l’on puisse diagnostiquer la polymyosite.
Prise de sang
Pour mesurer entre autre le taux de CPK, les sels, le taux de gamma GT et bien d’autres analyses sanguines (environ six à huit pages de résultats).
Ponction lombaire
Pour déterminer si une infection s’était introduite dans le canal rachidien.
EMG (électromyographie) :
Cet examen explore le système nerveux périphérique, qui comprend la moelle épinière, les nerfs périphériques et les interactions avec les muscles. Pour plus d’info : http://www.santepratique.fr/electromyographie.php
Il s’agit d’un article qui résume très bien le pourquoi et le comment de celui-ci.
EEG (électroencéphalogramme)
Pour déterminer si toutes mes fonctions cérébrales fonctionnaient convenablement (je vous rassure, il n’était pas plat !)
ECG (electrocardigraphie)
La polymyosite étant une maladie qui s’attaque aux muscles, le cœur pouvait dès lors être atteint. On mesure donc l’évolution de l’épaisseur du muscle cardiaque au fil du traitement de la maladie.
Scintigraphie
C’est un examen qui permet, à l’aide d’une injection d’un traceur, de voir par imagerie médicale la circulation sanguine
Scintigraphie osseuse
Cet examen-là permet par contre de déterminer la densité osseuse et les conséquence de la prise de médicaments tels que la cortisone sur ceux-ci (othéoporose).
Biopsie musculaire
Avec un peu d’humour, on pourrait simplement dire qu’on découpe une tranche de steak pour analyse, le tout avec un minimum d’anesthésie pour diminuer les contaminations d’analyses ultérieures.
Gastroscopie
A l’aide d’une petite caméra, il est possible de voir tout ce que vous avez dans l’estomac. Cet examen se faisant à jeun, il permet donc d’inspecter la paroi stomacale et d’y déceler des anomalies, suite à l’alimentation ou la prise de médicament.
Angle d'amplitude de levée des bras
Les muscles s’affaiblissants, on mesure l’angle maximal atteint par le patient lorsqu’il le lève. En relâchement complet, l’angle est de 0° tandis qu’à la verticale au-dessus de la tête il est à 180°